L’Eglise toujours rebelle à la science

La Vatican via son Académie pontificale pour la vie, (tout un programme), critique vertement l’attribution du prix Nobel de médecine au britannique Edwards, père de la fécondation in vitro. Evidemment, au-delà de la réelle querelle sur la marchandisation des embryons commercialisés dans certains pays comme les flacons d’eau bénite à Lourdes, l’Eglise voit s’atténuer le domaine du mystère de la vie sous les avancées de la science et perd ainsi une partie de son fonds de commerce. Comme il est peu probable qu’aucun prix Nobel ne remonte jusqu’à l’instant ultime où la vie est apparue, et encore moins n’arrive à en recréer les conditions, le Saint-Siège a encore quelques siècles tranquilles devant lui pour diffuser sa bonne parole sans risque d’être contredit.