L’espoir rivé au cœur le chroniqueur se rend à la Salle Pleyel pour essayer de trouver une place pour le concert Horses de Patti Smith ce soir. Les poches bourrées d’argent liquide, tel Éric Woerth sortant de chez Mamy Betancourt un soir de ravitaillement des caisses de l’UMP, son espoir s’effondre rapidement : le marché noir est complètement atone, il n’y a que des acheteurs et aucune marchandise. La cote est inexistante faute de combattants ! Un spéculateur, jeune beur à capuche, essaye de placer une place qu’il n’a pas encore, tel un trader de chez Goldman Sachs fourguant des cargaisons de blé à des pays affamé, mais au bout d’un quart d’heure il faut rendre les armes devant la triste réalité du marché, encore une fois…
Patti va entamer Gloria dans quelques minutes et l’on rentre tristement sous la pluie écouter Horses sur sa platine.