Le procès des hauts responsables Khmers Rouges au pouvoir à l’époque du génocide cambodgien a débuté. Ce massacre d’Etat a été l’un des faits politiques majeurs de la seconde moitié du XXème siècle, montrant que la tentation génocidaire est une triste dérive humaine largement appliquée quelques soient les époques et les régions : les indiens aux Amériques à l’époque colombienne, les juifs lors de la Shoah, les cambodgiens sous les Khmers Rouges, les rwandais sous le régime hutu, et il y en aura certainement d’autres… Hélas !
Comme il se doit, les responsables politiques khmers rouges nient leurs responsabilités dans la tuerie étatique qui a aboutit à la mort d’un tiers de la population cambodgienne. Leurs défenseurs vont évoquer la colonisation, les bombardements américains sur le Cambodge lors de la guerre du Viêt-Nam et bien d’autres arguties.
La majorité de ces dirigeants ont été formés dans les universités françaises, voire même pour certains été membres du parti communiste français… Le pouvoir actuel au Cambodge est dirigé par un premier ministre ex-khmer rouge ayant viré sa cuti et, semble-t-il, n’a pas manifesté un grand enthousiasme pour l’organisation de ce procès sur le territoire cambodgien par un tribunal mixe international-national.
Ce quarteron de vieillards va se défendre et tenter de justifier l’indéfendable. Le procès sera intéressant. La martyr de ce peuple par les siens sera probablement passé aux oubliettes de l’Histoire.