Avez-vous remarqué que l’un des points majeurs d’analyse des médias quand il y a une crise en été est le délai que mettent les dirigeants concernés à interrompre leurs vacances pour revenir au boulot ? C’est effectivement un passionnant critère de résolution des crises. Sarkozy est resté au Cap Nègre jusqu’à hier soir malgré le feu sur lequel soufflait Messieurs les Marchés depuis une semaine, Cameron le britannique a mis deux jours à revenir de Toscane pour gérer les émeutes britanniques. Les journalistes glosent sur ce délai à défaut de comprendre ce qui se passe, et de toutes façons, que les dirigeants rentrent immédiatement ou restent en vacances, les médias trouveront quelque chose à y redire, et Messieurs les Marchés aussi.
Reconnaissons au moins à nos dirigeants que, en vacances ou pas, ils triment et n’ont guère de temps pour eux au cours de leurs mandats.