Dexia : de profundis !

Les obsèques de Dexia sont en cours d’organisation par les croque-morts belges, luxembourgeois et français. Les contribuables de ces trois Etats vont à nouveau payer pour les dérapages abyssaux dans la gestion de cet établissement dont l’objet social était de financer en bon père de famille nos collectivités locales et non point de se perdre dans les méandres de la finance spéculative blingbling. Dexia est morte mais ses derniers soubresauts ont permis une réflexion et un presque consensus européen sur la nécessité de recapitaliser les banques du continent. Les montants nécessaires semblent aussi himalayens que les pertes et erreurs furent abyssales. Il est sans doute improbable que les marchés de capitaux acceptent d’assumer leurs responsabilités, hélas, hélas, hélas ! Ce sont donc les contribuables qui devront mettre au pot.

En procédant ainsi ils vont préserver leurs intérêts mais accroître l’épidémie d’ulcères à l’estomac tant il est de plus en plus insupportable pour le citoyen contribuable de voir un désastre à la Dexia rester impuni alors que lui-même se retourne les poches pour rembourser la gabegie.