De plan de rigueur en plan de rigueur, la France continue à boire le calice de décennies de mauvaise gestion budgétaire. Les taux d’intérêt auxquels son trésor public finance la gabegie bondissent et sont désormais presque le double de ceux de l’Allemagne. Messieurs les Marchés considèrent que prêter à Paris est plus risqué qu’à Berlin. Financièrement parlant, ils n’ont pas tort. La dégradation à venir des notes françaises est déjà anticipée.