Le grand défi du moment pour la presse est d’annoncer à l’avance quel jour Sarko l’agité va déclarer sa candidature au monde ébahi qui n’en peut plus d’attendre. De même en préalable de l’interview télévisée du candidat de l’Elysée le 29 janvier dernier les journalistes rivalisaient d’oracles pour savoir si la hausse de TVA serait de 1, 2 ou 3%.
La vacuité de la majorité de la presse est toujours confondante, la frénésie du scoop l’emporte sur la capacité d’analyse quasiment inexistante. Savoir quel jour Sarko va se déclarer candidat, en gros en s’en fout, il suffit d’attendre le jour où il va se déclarer pour l’apprendre. Le temps ainsi libéré sur les plateaux médiateux pourrait être consacré à plus d’analyse si les occupants desdits plateaux en sont encore capables. Il est peu probable que substituer l’intelligence aux débats de concierges nuisent aux performances d’audience. On pourrait au moins essayer.