Casier judiciaire dans le monde politique

Jean-Marc Ayrault que l’on annonce comme possible premier ministre mardi prochain est un repris de justice condamné à 6 mois de prison avec sursis en 1997 pour favoritisme dans une affaire de marché public. Comme pour Juppé, Chirac, Emmanuelli et bien d’autres repris de justice de la République, les communicants communiquent sur le thème « il n’y a pas eu d’enrichissement personnel ». Certes, ce n’est d’ailleurs pas de ça dont ils ont été accusés. Ils ont juste contrevenu à la Loi, qui plus est dans l’exercice de leurs fonctions électives. C’est ce pourquoi ils ont été condamnés. Le risque est que ce qu’ils ont fait une fois ils ne le refassent une deuxième fois.