Retour à la une de l’actualité de Kerviel-le-trader-fraudeur dont le procès en appel démarre après une condamnation en première instance à 3 ans de prison ferme et 4,9 milliards d’euros pour abus de confiance, faux, usage de faux et introduction frauduleuse de données informatiques.
Petits extraits narrés par Le Monde :
– Le tribunal : pourquoi avez-vous fait appel ?
– Kerviel-le-trader-fraudeur : parce que je considère que je ne suis pas responsable de cette perte et que j’ai toujours agi en connaissance de cause avec ma hiérarchie.
– Le tribunal : vous aviez signé la charte de déontologie du trading.
– Kerviel-le-trader-fraudeur : pour être franc, à l’époque, je ne l’avais pas lue. Le tribunal : c’est pourtant utile de la lire, il y est demandé « d’être loyal », de « ne pas faire bouger significativement le marché », de « faire attention aux risques », de « couvrir ses positions », du fait que « chacun doit avoir conscience des limites de risque qui lui sont octroyées ».
– Kerviel-le-trader-fraudeur : [agacé] mais bon, entre le cahier des procédures et la réalité de la salle des marchés, il y a un gap énorme !
– Le tribunal : je répète que vous l’avez signée.
– Kerviel-le-trader-fraudeur : et que je ne l’ai pas lue.
…
– Le tribunal : il vaut mieux prendre une grosse position couverte qu’une petite position non couverte.
– Kerviel-le-trader-fraudeur : mais tout le monde, dans la hiérarchie, s’asseyait sur ces limites !
– Le tribunal : mais vous ne pouviez pas vous en mettre vous-même, des limites ?
Le trader-fraudeur a changé d’avocat, le précédent ayant jeté l’éponge pour cause de divergences sur la stratégie de défense. Son nouveau défenseur est un mondain-médiatique.