Avez-vous remarqué comment dès qu’un nouveau ministre français de l’éducation s’installe dans son fauteuil les premiers dossiers auxquels il s’attaque sont le calendrier des congés et l’étalement des heures de classe sur 4, 5 ou 6 jours. C’est comme une espèce de réflexe pavlovien : le nouveau ministre s’assied dans son nouveau fauteuil en cuir et il ouvre un parapheur pour signer l’arrêté qui va chambouler les horaires et les vacances. C’est ainsi, c’est surtout irrésistible, chaque nouveau ministre pense qu’il faut immédiatement bouleverser le calendrier scolaire pour exister.