Sortie : 1952, Chez : Le Livre de Poche 32072. Correspondant de l’Etoile Rouge (le journal de l’armée soviétique) durant la deuxième guerre mondiale, Grossman s’y révèlera un écrivain de grande valeur. Dans ce roman (de 1 000 pages) il décrit la vie d’une famille modeste de Stalingrad alors que l’armée allemande s’approche de la ville et finalement, l’attaque. On y suit, surtout du coté russe, mais aussi un peu du coté ennemi, la destruction de Stalingrad et l’incroyable résistance de l’armée rouge face aux nazis. Certaines descriptions de combat sont hallucinantes comme l’attaque allemande contre la gare, à la fin de l’ouvrage, et font vivre l’horreur des combats urbains de Stalingrad qui ont marqué le tournant de cette guerre mondiale.
Grossman a vécu ces moments terribles et sait les transcrire sur le papier avec talent.
Laisser un commentaire