Etonnant : l’Egypte qui avait éjecté plutôt en douceur son ancien général dictateur, s’en remet deux ans plus tard à un nouveau général bien parti pour lui aussi endossé le costume de dictateur en treillis militaire. Entre temps des élections à peu près démocratiques ont porté au pouvoir des barbus qui ont appliqué leur programme habituel et tellement effrayé la population que celle-ci acclame dans sa majorité le retour au pouvoir de l’armée sur base d’un coup d’Etat… Il fallait quand même le faire.
Des barbus aux galonnés et des galonnés aux barbus, l’histoire de ce pays est marquée par une triste rémanence.