La dette dela SNCF

Avec les intermittents qui bloquent les festivals culturels estivaux, voici la SNCF en grève qui s’oppose à un problème de réforme du système ferroviaire et de son surendettement. Après avoir séparé la gestion des infrastructures de celle de l’exploitation du réseau il y a vingt ans, on détricote partiellement cette séparation en créant un organisme chapeau. Faire et défaire, c’est toujours agir.

Les contestataires avancent aussi « le problème de la dette » qui n’est pas réglé par cette loi. Régler voulant dire annuler pour ces beaux esprits. Le système ferroviaire affiche une dette de 44 milliards d’euros que dans l’esprit des grévistes et de leurs soutiens, on doit balancer au gouvernement, c’est à dire faire payer les contribuables et en exonérer l’économie ferroviaire.

Ce serait évidemment bien mieux pour la SNCF : hop ! faire disparaître d’un coup 44 milliards. Le contribuable paiera… Comme pour les indemnités chômage des intermittents du spectacle… Dépensons, dépensons, et faisons payer les voisins.