A l’occasion du remplacement comme ministre de la culture d’Aurélie Filippetti par Fleur Pellerin la presse rappelle aimablement que la première avait fait un psychodrame auprès du premier ministre lors du festival de Cannes pour empêcher la seconde de monter les marches avec elle et ainsi de partager (voire lui voler) la vedette.
C’est sans doute vrai mais surprenant, Aurélie donnait plutôt l’image d’un ministre qui faisait son boulot sans trop barguigner ni faire de grandes envolées lyriques sur les plateaux télévisés. Elle avait notamment arrêté sans discuter un certain nombre de projets publics culturels qui avaient été lancés lors du quinquennat précédent sans financement si ce n’est de la dette supplémentaire.
Elle n’a pas voulu poursuivre avec un gouvernement appliquant une politique sociale-démocrate. On ne va pas « s’excuser d’être de gauche » a-t-elle écrit au président pour expliquer sa démarche. Elle penchait donc plutôt du côté des dépensiers mais au moins appliquait- elle les instructions lorsqu’elle était ministre !
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