Le patron d’HSBC se plaint lors de la présentation des comptes semestriels de la banque de l’avalanche de régulation qui s’abat sur le secteur financier qui occupe 10% de son effectif et surtout rend les salariés trop adverses au risque pour faire correctement leur métier.
On a du mal à écraser une larme pour HSBC au moment où un nouveau scandale bancaire éclate au Royaume-Uni qui promet d’être encore plus retentissant que ceux, déjà nombreux, des manipulations de taux, de subprimes : celui des assurances crédit vendues, parfois abusivement, par les banques pour permettre d’annuler la dette en cas de décès ou d’invalidité de l’emprunteur. En fait, dans un tel cas le crédit est remboursé par l’assureur, qui peut être une filiale de la banque elle-même.
Les banques britanniques semblent avoir gagné beaucoup d’argent avec cette activité d’assurance qui n’aurait dû rester qu’accessoire, et seraient surtout coupables de vente forcée de ces assurances. Devant le nombre de plaintes et des décisions judiciaires, les banques ont commencé à rembourser les primes d’assurance contestées. Cela se chiffre en milliards de livres… et n’est pas fini. Voilà qui va rendre du pouvoir d’achat aux consommateurs outre-Manche et occuper les services de compliance crées par les banques pour s’assurer qu’elles respectent bien les nouvelles réglementations.