Le CAC40 semble s’émouvoir de ce que l’Etat fait valoir son droit à vote double pour les actions qu’il détient chez Renault. Les parangons de l’égalité entre actionnaires arguent que la position de l’Etat français fausse cette égalité et bla-bla-bla, et bla-bla-bla. Ils oublient bien sûr de préciser que ce système existe depuis bien longtemps et que nombre de compagnies, cotées ou pas en bourse, en usent sans trop d’états d’âme pour favoriser certains actionnaires au détriment des autres.
Pour faire passer sa demande et contrer une résolution s’y opposant en assemblée générale, l’Etat a acheté sur le marché pour plus d’un milliard d’euros d’actions qu’il refourguera après l’assemblée générale. Le plus amusant c’est qu’au moment où l’Etat va se faire attribuer des votes doubles sous la critique, Vincent Bolloré, capitaine d’industrie, pas vraiment un collectiviste, fait de même pour assurer son pouvoir chez Vivendi mais la critique est plus silencieuse à son égard.
Ainsi va la dure vie au cœur du CAC40 où la vie n’est pas un long chemin semé de roses.
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