Jean-Paul Gaultier, couturier français, expose sa joie, son œuvre, ses trouvailles, au Grand Palais. L’exposition est maligne, les mannequins-objets sont animés grâce à des petits films de visages de mannequins-humains projetés sur les visages-objet avec une surprenante précision. Le mannequin de Jean-Paul accueille d’ailleurs les visiteurs à l’entrée et leur explique ce qu’ils vont découvrir.
Une grande salle est organisée comme un défilé et des mannequins défilent sur un tapis roulant, admirés par des rangs d’autres mannequins figurant les spectateurs mondains dans lesquels on reconnait les habitués de ces festivités parisiennes, habillés ou pas par Gaultier. Les autres salles sont plus classiques.
Les fringues déclinent les idées-fixes du Maître : la marinière, le cuir, le corset, le soutien-gorge conique. Une atmosphère un peu « grande folle » règne sur ces créations, la période punk est rigolote tant elle est mixe des influences antagonistes. Gaultier déborde d’activité et d’idées. Il touche plus par cette créativité que par l’esthétique qui en résulte.
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