Sortie : 1950 (édition définitive), Chez Flammarion.
Second volume de « Ceux de 14 », outre l’environnement des tranchées, Genevoix s’y attarde sur la vie des combattants lorsque relevés par d’autres, ils profitent d’un jour ou deux de répit dans un village quelques kilomètres en arrière de la ligne de front.
Lorsque ces villages ont été épargnés par les canons boches les officiers trouvent parfois une chambre dans une maison encore habitée par des femmes et des vieux (tous les jeunes hommes ont été mobilisés). Les hommes du rang s’entassent dans les granges toujours plus accueillantes que les tranchées.
Dans les maisons villageoises encore habitées c’est alors un peu de chaleur, un lit et parfois quelques bons repas partagés avec les habitants. C’est plus rarement un rejet. C’est souvent un repos dans des maisons en ruines ou dans des caves peu confortables mais au moins quelque peu éloignées des boches bien que rarement à l’abri de leurs canons et de leurs snipers. Ce sont quelques instants un peu plus calmes où l’on peut écrire un mot à sa famille, dépioter et partager un paquet reçu, souvent boire un bon coup…
Parfois une journée de permission permet à l’un de ces soldats de faire un aller-retour dans son village lorsque celui-ci est proche du front. C’est alors l’émotion des retrouvailles avec une mère ou une fiancée, et puis toujours l’heure du retour au front revient !
La encore Genevoix s’étend sur la camaraderie et la solidarité de ces hommes, au repos comme au combat, malgré la terrible adversité de cette époque.
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