Platini, 60 ans, ex-footeux franchouillard recyclé dans la direction de l’Union européenne de fouteballe (UEFA) a été suspendu de toutes fonctions dans le monde de la baballe suite à une rémunération de 2 millions d’EUR perçue de la part de la fédération mondiale de fouteballe (FIFA) pour un job qu’il aurait effectué dix ans plus tôt et sans que l’on sache exactement de quoi il s’est agi. D’abord suspendu pour 90 jours, il est ensuite radié pour huit ans par un tribunal interne de l’organisation mondiale pour « abus de position, « gestion déloyale » et « conflit d’intérêt », peine ramenée à six ans en appel et il semble qu’une autre procédure d’appel soit toujours en cours. Du coup le garçon n’a pas pu se présenter à l’élection du chef de la FIFA, qui devrait s’en remettre.
Le plus désopilant dans cet psychodrame est que le nom de Platini est en plus sorti dans l’affaire dite des Panama papers. Il est ayant-droit d’une société crée dans ce paradis de la fraude fiscale. L’intéressé n’a pas contesté l’existence de cette société arguant simplement que, bien sûr, le dispositif était légal.
Platini, 60 ans, résident suisse et ayant droit d’une société panaméenne, se débat comme un beau diable pour faire croire qu’il est blanc comme neige. La tâche est rude. Le mieux pour lui et pour le monde des pousseurs de baballe (lui aussi impliqué dans nombre d’affaires mafieuses de détournements et de fraudes) serait qu’il se retire discrètement en espérant que le souvenir de ses buts de légende restent plus longtemps dans l’imaginaire footballistique que ses petits arrangements financiers et fiscaux.
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