Un citoyen français, converti à l’Islam, travaillant à la préfecture de Paris, a tué quatre de ses collègues à coups de couteau dans les locaux mêmes de la préfecture ce jeudi 3 octobre. Il a ensuite été abattu par un gardien de la paix. L’administration française de la police est ébranlée de découvrir qu’un terroriste ait pu prospérer au cœur même d’un de ses lieux de pouvoir emblématiques. Les commentateurs de circonstance et élus de l’opposition s’égosillent sur les plateaux médias en appelant à la démission du ministre de l’intérieur, en déplorant le « laxisme du pouvoir qui ne protège pas les français » et bla-bla-bla… Les journalistes en rajoutent comme à leur habitude en produisant des sondages de pacotille interrogeant Mme. Michu pour savoir si elle a confiance ou pas dans ses dirigeants pour la protéger.
Au-delà de cette agitation médiatique désormais rituelle, hélas, force est de constater une nouvelle fois que le mal terroriste religieux est niché au cœur de la société française et qu’aucune couche n’y échappe. Aujourd’hui c’est donc un service de police spécialisé dans la lutte anti-terrorisme qui est atteint en son sein par… un terroriste. C’est une version différente mais tout aussi pernicieuse des agents doubles du temps de la guerre froide. Le combat sera sans fin !