Alors que l’entreprise Renault est soutenue à bout de bras, un peu par ses actionnaires, beaucoup par les contribuables nationaux, pour éviter sa cessation des paiements, le syndicat CGT parvient à faire annuler la décision de réouverture post-confinement de l’usine de Sandouville, ouverture dont les conditions sanitaires avaient été négociées et acceptées par les autres syndicats de l’usine. Pour atteindre son but la CGT a utilisé un vice de forme dans la procédure de communication de la direction avec les représentants syndicaux. Des courriels auraient été utilisés à la place de courriers recommandés.
Cette entrave n’a fait que retarder de quelques jours la réouverture qui était souhaitées par les autres syndicats. Elle marque en tout cas la constance de la CGT qui suit sa ligne quoi qu’il arrive : retraite à 60 ans (sauf pour ceux qui bénéficient déjà d’une retraite à un âge inférieur et qui doivent le conserver), semaine de travail à 32 heures pour tous, pas de reprise du travail s’il n’y a pas zéro risque pour la santé, financement de toutes ces mesures par les contribuables et les cotisants.