Du fait de l’aggravation de la pandémie de coronavirus, la France a accru les contraintes sanitaires pour tenter de mieux contrôler l’expansion de la maladie en attendant que le taux de vaccination des résidents puisse permettre de se rapprocher d’une immunité nationale.
Compte tenu de l’engorgement des hôpitaux dans les régions particulièrement touchées, l’une des solutions est aussi de transférer des patients atteints de la covid dans les hôpitaux d’autres régions comme cela a été fait au premier trimestre 2020 avec force transports par avions militaires et trains de la SNCF recyclés en ambulances sur rail. On apprend qu’aujourd’hui les familles refusent en majorité de tels transports pour ne pas être éloignés de leurs proches malades ; alors qu’on ne leur demandait pas leur avis l’an passé. En conséquence, la SNCF n’a pas été mise à contribution et… les hôpitaux n’ont pas été désengorgés.
Alors que la campagne de vaccination monte en puissance en France, on apprend également que nombre de citoyens refusent de se voir injecter l’un des vaccins disponibles, celui produit par la firme AstraZeneca. Des centres de vaccination ont dû fermer par manque de candidats alors qu’ils disposaient des doses à injecter qui ont sans doute… dû être jetées.
Ceux qui parlent de « dictature sanitaire » devrait peut-être réfléchir quelques instants avant de proférer de tels slogans. Il n’est pas sûr qu’en dictature on demande l’avis des patients ou de leurs familles avant de les vacciner ou de les transporter !