Le secrétaire général du Commonwealth annonce que le Togo et le Ghana adhèrent à son organisation.
The Commonwealth has admitted Gabon and Togo as its 55th and 56th members respectively. Both countries are former French colonies.
https://thecommonwealth.org/news/gabon-and-togo-join-commonwealth
Leaders accepted applications by the two west African countries at the closing session of the Commonwealth Heads of Government Meeting in Kigali, Rwanda. It follows formal expressions of interest by Gabon and Togo and consultation with member countries.
Le Commonwealth est un « machin » comparable à l’organisation de la francophonie. Les deux organisations sont basées à l’origine sur les anciens empires coloniaux britannique d’une part, français d’autre part. Ces organisations ne servent pas à grand-chose sinon à organiser des réunions annuelles dans un pays ou un autre où paradent entre les petits-fours des brochettes de chefs d’Etat et de gouvernement. Elles ne disposent quasiment pas de fonds de développement à distribuer sinon ceux qui servent aux frais de fonctionnement de ces réunions dispendieuses. Il est quand même indiqué de se montrer dans leurs shows qui fleurent bon les confettis des empires déchus.
Pour un pays comme le Togo, déjà membre de la Francophonie, ou le Ghana, déjà membre « associé », adhérer au Commonwealth offre de nouvelles occasions de se montrer aux frais des de Paris ou de Londres, mais aussi de rappeler à leurs anciennes puissances coloniales qu’elles sont loin d’avoir fini de payer la dette du colonialisme et de l’esclavage. Alors autant le faire savoir en adhérant aux deux organisations en même temps.
Pour le Commonwealth et la Francophonie, en élargissant leurs domaines respectifs, c’est un peu un retour nostalgique aux fastes des empires. Alors plus on élargit plus on gonfle d’importance. C’est surtout l’histoire des restes d’empires qui ravalent leur culpabilité face à leurs anciennes conquêtes. Ce n’est pas nuisible, c’est juste inutile.