Tentative de meurtre au stade de Marseille

A l’occasion d’un match d’un championnat de rugby se tenant bien malencontreusement en France, et plus précisément à Marseille, un joueur français se fait casser la gu… par un adversaire namibien. Le choc est violent et le garçon en sort avec une fracture de la mâchoire. Comme il est le chef de l’équipe des brutes avinées françaises le désespoir envahit les bistrots où des milliers de supporteurs boivent des hectolitres de bière devant les écrans de télévision retransmettant les matchs car il est peu probable que le costaud blessé puisse revenir dans les stades avant la fin de la compétition le 28 octobre (mon Dieu, encore un mois d’abrutissement général…).

Dans un monde civilisé cet évènement aurait été immédiatement qualifié de « tentative de meurtre » mais nous sommes dans l’univers du rugby il s’agit donc d’un choc « viril », certes rude, qui n’empêche pas les propagandistes de vanter « valeurs de partage du rugby » sur le site Internet de la fédération mondiale de ce sport :

Le respect envers les coéquipiers, adversaires, officiels de match et tous ceux qui sont impliqués dans le Rugby est une valeur fondamentale.

La solidarité, le Rugby crée un esprit d’unité, de loyauté et de camaraderie, des liens d’amitié pour la vie, un sens du collectif, qui transcendent les différences culturelles, géographiques, politiques et religieuses.

Et bla-bla-bla…

https://www.world.rugby/organisation/about-us/values

On croit rêver.

Antoine Dupont, après le choc

Il semble que cette agression carabinée ait pris quelques libertés avec « le respect des règles », slogan répété comme un mantra par tous ces paquets de muscles. Espérons que cette compétition interminable ne va pas se terminer avec des morts sur le terrain. Il est malheureusement plus que probable que les chocs encaissés vont laisser des traumatismes durables dans les cerveaux de ces brutes qui les provoquent et les encaissent, sous couvert des « valeurs de l’ovalie »

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