A peine nommé, le premier ministre accroît la dépense publique

Un nouveau premier ministre a été nommé en remplacement d’Elisabeth Borne, dont on ne sait pas exactement ce qui lui était reproché. Elle a passé les clés de l’hôtel de Matignon aujourd’hui en début d’après-midi à Gabriel Attal dont la principale qualité semble être sa jeunesse, il a 34 ans, et le fait qu’il ne passe jamais beaucoup de temp dans les postes qu’il occupe car il est constamment aspiré toujours plus haut…

Cet après-midi, avant même d’installer ses petites affaires dans sa nouvelle demeure il est allé rendre visite au Pas-de-Calais en proie à des inondations interminables depuis la fin de l’année 2023. Bien sûr, une fois arrivé sur place, et devant les malheurs des citoyens de cette région, il a glosé sur « la solidarité nationale » et, donc, procédé à l’annonce de nouvelles dépenses publiques, sans un mot bien sûr sur la façon dont elles seront financées, ou les économies qui seront faites ailleurs pour faire jouer cette solidarité bienvenue.

C’est une nouvelle fois l’application du syndrome de la politique française dont les membres n’existent que s’ils annoncent de nouvelles dépenses publiques. Sans remettre systématiquement en cause l’opportunité de telles dépenses, il serait opportun de préciser à chaque annonce son mode de financement. Il n’y a que trois possibilités : l’augmentation des impôts, la compensation avec la baisse d’une autre dépense ou l’augmentation de la dette publique si on ne peut pas appliquer l’une des deux premières méthodes. Toute le monde est capable de comprendre cette information. A défaut, les citoyens s’imaginent que « l’Etat paiera » et qu’il suffit de passer à la caisse en faisant venir un ministre. C’est ce qui se passe depuis des décennies en France et explique la situation financière délicate du pays par rapport aux autres pays d’Europe de l’Ouest.

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