Invité en Normandie pour le 80e anniversaire du débarquement du 6 juin 1944, le président ukrainien Zelensky a fait ensuite une étape par Paris, la veille du scrutin incertain des élections européennes pour prononcer un discours devant l’assemblée nationale française. Il est venu demander plus de sous et plus d’armes pour « gagner la guerre contre l’agresseur Russe ». Ce fut une prestation un peu pathétique car le nombre de députés présents était assez faible et cela se traduisait par des rangs clairsemés dans l’hémicycle. On ne peut pas dire que ces absences étaient très respectueuses à l’égard du président d’un pays allié en guerre. Certes, les élus avaient sans doute l’esprit plus tourné vers les élections du lendemain, mais sans doute le désintérêt de nombre d’entre eux marque aussi leur fatigue devant un conflit qui dure et dont on ne voit pas vraiment comment le terminer.
Ce qui est cependant bien visible ce sont les coûts engagés par les alliés de l’Ukraine pour tenir ce pays à bout de bras face à l’ogre russe et, surtout, ce qu’il faudra payer pour reconstruire le pays et dont la charge reviendra probablement majoritairement sur l’Europe. Quelle que soit l’issue du conflit, il est assez peu probable que Moscou participe aux frais…