Des élus irresponsables font de nouveau tomber le gouvernement français

Pour la deuxième fois en moins de douze mois les parlementaires font tomber le gouvernement de la France en refusant d’accorder leur confiance au premier ministre qu’il leur avait demandée sur la base de son projet de budget 2026. Par incapacité à compromettre, par refus d’abdiquer même d’une parcelle de leurs convictions, des élus et le gouvernement ont abouti à cette impasse catastrophique.

A l’issue de ce désastre entériné à l’assemblée nationale ce soir, le gouvernement en place va expédier les affaires courantes en attendant son remplacement, les partis vont continuer à s’invectiver, les citoyens à manifester leur « colère » et… les déficits à s’accroître. Le pays va de nouveau être à l’arrêt durant plusieurs mois, des ministres vont en remplacer d’autres, des cabinets vont devoir être constitués… rien ne va se passer durant les mois à venir sinon l’agitation politicienne vaine qui est la marque du pays et de ses citoyens depuis plusieurs années maintenant.

Si on veut sanctionner les partis ayant promu le chaos plutôt que l’intelligence il suffit de ne plus voter pour eux. A priori tous les partis de gauche, des socialistes à la gauche propalestinienne, ont appelé leurs élus à voter contre la confiance, de même que la frange dure de la droite. Seul le centre a voté pour cette confiance et la droite Les Républicains (LR) a laissé la liberté de vote à ses membres dont à peu près la moitié (une bonne vingtaine) a voté contre ou s’est abstenue.

Mais pour ceux qui sont en faveur des partis s’étant ligués pour faire tomber le gouvernement une deuxième fois en moins d’un an, et ainsi accélérer la route vers la décadence du pays, ils pourront confirmer leur choix lors de prochaines élections municipales les 15 et 22 mars 2026, échéance qui va venir rapidement.

La vertu principale de la démocratie est de donner aux électeurs les dirigeants qu’ils choisissent, voire qu’ils méritent.