Le fouteballe et le marché

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Des dirigeants de clubs de fouteballe, ex et actuels, sont placés en garde à vue pour des histoires de transferts de joueurs qui impliqueraient le grand-banditisme corso-marseillais. Il s’agit de ventes de joueurs d’un club à l’autre via des contrats atteignant parfois plusieurs dizaines de millions d’euros et faisant intervenir des intermédiaires douteux et sans doute peu utiles.

Bien sûr, la démesure de ce marché aux bestiaux attisent les envies, attirent les véreux et fait disjoncter les neurones des gens les plus équilibrés. A partir du moment où la valeur d’un bien, humain ou pas, dépasse l’entendement et n’a plus de rapport avec la réalité et le simple bon sens, c’est le début des dérives de tous ordres. Que ce soient la folie spéculative des marchés financiers ou l’attribution de valeur démesurée à des pousseurs de baballes décérébrés, le cataclysme est au bout de la route : les crises financières mondiales régulières, les fraudes massives existant dans ces sports où le fric a pris le pas sur l‘intelligence.

N’en déplaise à Guillaume Roquette (patron du FigMag), le marché n’est pas toujours un bon juge de paix, il est parfois nécessaire de l’encadrer par de la réglementation, sauf à accepter d’être régulièrement confrontés à ces faillites morales et financières. La fraude mafieuse mise à jour en ce moment dans le fouteballe ne fait que confirmer ce fait.

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