Armes chimiques au rebut


Les stocks de produits chimiques, destinés aux armes du même nom employées récemment dans la guerre civile locale contre les rebelles, mis sous scellé en Syrie par l’ONU, avec l’accord du pouvoir en place, attendent maintenant bien sagement qu’un pays puisse les importer et les détruire. Il ne semble guère possible techniquement ni politiquement de le faire sur place, même si cela serait souhaitable.

Le clan Assad, après avoir trempé dans tous les complots terroristes anti-occidentaux depuis les années 70’s, avoir constitué un arsenal d’armes chimiques particulièrement bien fourni, l’avoir utilisé contre son opposition interne, finalement reconnu son existence et accepté d’y renoncer, continue à nuire avec efficacité en imposant à ceux qui ont voulu l’empêcher de disposer de ces armes chimiques de maintenant s’en débrouiller en les récupérant chez eux.

L’Albanie un moment approchée pour ce faire à décliné l’offre. Elle avait été mise à contribution pour le démantèlement de son propre arsenal chimique après la déchéance de son dictateur stalinien dans les années 90. Elle n’a pas envie de renouveler l’expérience moyennement goûtée par les populations locales.