C’était écrit…

Un prochain projet de loi sur la bioéthique devrait élargir, s’il est voté en l’état, la procréation médicalement assistée (PMA) au-delà de la cible actuelle ainsi décrite sur un site web de l’administration :

L’AMP s’adresse aux couples hétérosexuels (mariés, pacsés ou en concubinage) en âge de procréer et qui se trouvent dans l’une des situations suivantes :

– Le couple ou l’un des membres présente une stérilité (ou infertilité) pathologique médicalement constatée (bilan d’infertilité).

– L’un des membres du couple est porteur d’une maladie grave, susceptible d’être transmise au conjoint ou à l’enfant.

https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F31462

Toutes les femmes seraient maintenant éligibles à la PMA, qu’elles soient en couple (hétéro ou homosexuelles) ou célibataires. Le régime précédent présidé par François Hollande a fait légaliser le mariage homosexuel et avait promis l’étape suivante de la PMA mais avait procrastiné, occupé par d’autres fronts de lutte. Le pouvoir actuel va réaliser la promesse du précédent, la PMA ne serait plus un traitement contre la stérilité des couples hétérosexuels mais un outil pour procréer par des voies non naturelles.

Malgré les dénégations des uns et des autres, à l’époque comme aujourd’hui, il était écrit qu’une fois le mariage homosexuel accordé la PMA suivrait et on peut prédire sans trop de risques de se tromper que la gestation pour autrui (GPA) sera l’étape suivante. La GPA pourrait « résoudre l’inégalité » qui apparaîtra après l’adoption de la PMA entre les couples homosexuels femmes et hommes. Ainsi va le changement des mœurs en Occident, le train est lancé !