La dépense publique comme seule politique économique

Les économistes mondains et les philosophes de plateaux s’entendent pour porter des jugements définitifs sur la nécessité de la relance et l’inefficacité de la rigueur. Bon, bien, dont acte et que proposent-elles de plus précis ces fines gâchettes franchouilllardes de la macro-économie au-delà de ces poncifs de café du commerce ? Rien, sinon l’espoir que les vannes de la dépense à tout va pourraient être de nouveau rouvertes, les niches fiscales élargies, les primes à la casse pour changer de voiture rétablies, etc.

Le mot relance est arboré comme un étendard pour masquer nos faiblesses, entretenir nos illusions et bercer les gogos. La réalité sera plus douloureuse car la dépense publique devra décroître quoi qu’en disent les uns ou les autres. Mais heureusement cela n’exclut pas une politique économique intelligente qui favoriserait la croissance. Il suffit juste d’être intelligent et un peu moins démagogue.

Ah oui, j’oubliais, surtout on ne fait pas de relance durant les jours fériés du mois de mai, particulièrement bien placés cette année. On commencera la relance après les vacances.