La dégradation des notes financières (et donc des taux d’intérêt à payer par les contribuables des pays concernés) pour les Etats européens est annoncée maintenant pour les prochains jours. Nous en parlons depuis plusieurs mois dans ces colonnes et c’est incontournable et logique. La France semble particulièrement visée et serait dégradée plus que les autres, c’est compréhensible : comment penser qu’un Etat qui a dû renoncer à rétablir un taux de TVA normal sur les places d’entrée dans les parcs d’attraction soit capable de revenir à l’équilibre budgétaire d’ici 2013 ? C’est juste impossible, Messieurs les Marchés en prennent acte. L’augmentation des taux d’intérêt sur les emprunts aura au moins un effet vertueux qui est de rendre la dette plus chère, peut-être un moyen de sevrage salvateur ?