Il est impayable le Jean-Noël Guérini ! Sur son blog du 29 août il exprime tout le bien qu’il pense du chefaillon par interim du parti socialiste qui expliquait que Nono devrait démissionner s’il était mis en examen à l’issue de sa prochaine convocation chez le juge d’instruction :
Chers amis,
Harlem Désir a décidément la mémoire bien courte. Ce professeur de morale évoque ma démission du Parti socialiste et de la présidence du Conseil général des Bouches-du-Rhône en cas de mise en examen le 8 septembre prochain.
Il oublie qu’il a été lui-même condamné le 12 décembre 1998 à 18 mois de prison avec sursis et 30.000 francs d’amende pour recel d’abus de biens sociaux. Ce qui ne l’a pas empêché d’être élu au Parlement européen au printemps 1999 !
Faut-il lui rappeler ce qu’est la présomption d’innocence et lui indiquer qu’une mise en examen n’est pas une condamnation ? Pourquoi exiger de moi une démission qui n’a jamais été réclamée à bien d’autres élus, socialistes ou non ?
Je n’accepterai pas d’être un bouc émissaire ! Innocent, je me défendrai et m’expliquerai comme je souhaite le faire depuis plusieurs mois sur une affaire que des tribunaux médiatiques expéditifs ont déjà jugé.
Et s’il faut donner l’exemple, que le Premier secrétaire du Parti socialiste par intérim, soit le bon élève et commence par le faire. Il a été condamné ? Alors qu’il démissionne !