Sortie : 2018, Chez : Folio 6702.
La vie du peintre David Hockney (né en 1937) a été immaginée par Catherine Cusset sur la base des lectures approfondies qu’elle a faîte de tout ce qui est paru sur cet artiste. Elle précise dans son prologue qu’elle ne l’a jamais rencontré mais que « tout les faits sont vrais… [et qu’elle n’a inventé que] les sentiments, les pensées, les dialogues. »
Il en résulte un récit-roman illuminé par la passion du dessin et de la peinture qui a guidé, et continue de le faire, tous les instants de l’artiste. Il connut la réussite et la reconnaissance plutôt jeune, affichat ses préférences artistiques pour l’hyperréalisme sans égard pour une critique un peu élitiste. Qu’importe, ses œuvres ont toujours trouvé preneurs ce qui lui a permis de (bien) vivre comme il l’entendait. Partageant son temps entre Los Angeles et l’Europe, il s’est aussi consacré à la gravure, à la photographie et même à la numérisation quant il produit des œuvres sur iPhone et iPad. Il a également créé des décoords d’opéra.
Une vie très « Californie », très gay aussi, pleine de fêtes et de soleil comme ses célèbres toîles sur les piscines de la cité des anges. Une vie d’artiste inspiré, un peu miraculeuse par son succès et sa créativité, ainsi que les risques auxquels il s’est confronté dans son œuvre et son mode de vie. Toujours il a crée sous les bonnes étoiles qui l’on abrité et Catherine Cusset arrive à bien rendre ce climat plutôt joyeux et productif. On ne sait pas s’il est la réalité d’Hockney, c’est en tout cas l’idée que l’on s’en donne lorsque l’on admire ses toiles.
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