Une élection partielle s’est tenue dans le Doubs pour y remplacer le député socialiste Moscovici qui a lâchement abandonné son poste au profit d’un portefeuille comme commissaire européen. Le garçon a trahi ses électeurs en tournant casque au milieu du mandat qui lui avait confié. L’homme est probablement le responsable français le moins légitime à occuper ce poste de commissaire aux affaires économiques et financières de la commission européenne après avoir été ministre des finances d’une France incapable de respecter ses engagements budgétaires. Bref, Moscovici a tout faux en quittant le Doubs, provoquant une élection hasardeuse pour son parti pour aller chercher des hochets dorés à Bruxelles. C’est de l’irresponsabilité politique qui n’aurait jamais dû être cautionnée par le gouvernement français qui a officiellement soutenu la candidature de l’impétrant !
Résultat des courses : la candidate du Front National arrive en tête au premier tour dimanche dernier devant le candidat socialiste, l’UMP étant sorti du jeu. Le bureau politique de l’UMP confirme la tactique du « ni-ni », consistant à dire à leurs électeurs de ne voter ni pour les uns ni pour les autres au second tour… contre l’avis du président du parti qui voulait ne pas donner de consigne de vote, et contre la position du candidat Juppé-le-raide-comme-un-passe-lacet aux primaires présidentielles qui lui appelle à voter pour le candidat socialiste. Bref, c’est le boxon !
De toute façon, les partis se font beaucoup d’illusion sur l’efficacité des consignes de vote qui sont doute de peu d’effet, les électeurs votant pour qui ils veulent, indépendamment des oukases du parti auquel ils appartiennent ou ils croient. La France risque de se retrouver le week-end prochain avec un troisième député Front national à son parlement.
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