L’inénarrable Dominique Strauss-Kahn revient sur le devant de la scène avec cette fois-ci un procès pour soupçon de proxénétisme. Rappelons que le garçon avait fait très fort en 2008 alors qu’il était chef du Fonds monétaire international (FMI), il avait d’abord défrayé la chronique en menant une aventure extra-conjugale avec l’une de ses employées, dérapage qui avait ému le comité de direction du FMI qui avait fait mener une enquête par un cabinet d’avocats américains pour savoir s’il y avait eu abus de pouvoir ou pas. Un intéressant rapport avait alors été publié sur le site web de cette institution multilatérale financée avec les fonds et les garanties des contribuables mondiaux. C’est toujours avec intérêt que l’on relit ce rapport croustillant en cliquant ici.
Il s’en suivit la mondialement célèbre affaire avec Nafissatou Diallo où il fut accusé du viol d’une femme de chambre dans un hôtel new-yorkais, alors qu’il était toujours chef du FMI et presque candidat à la présidence de la République française. En prison, il a tout de même eu la décence de signer sa lettre de démission du FMI, puis il a négocié un arrangement financier qui a permis d’arrêter le procès aux Etats-Unis.
Puis sont sorties de multiples affaires à connotation sexuelle dont la plus sérieuse est jugée en ce moment, où l’on découvre que DSK participait à des soirées dites libertines, en fait des partouzes peuplées par des putes qui donnaient du bonheur au garçon alors même qu’il était chef du FMI (très) largement rémunéré par le contribuable international (de l’ordre de 500 000 dollars par an, plus les faux-frais) pour veiller à la stabilité du système monétaire mondial.
Ces derniers jours ont défilé à la barre les forbans qui lui mettaient ces prostituées à disposition dans des hôtels divers et variés de Lille ou de Paris, et même à Washington dans les locaux du FMI.
Avec un bel ensemble, chacun cherche à innocenter DSK en affirmant que celui-ci n’était pas au courant que les femmes qu’il consommait étaient des putes rémunérées. Sans doute étaient-elles séduites par son corps d’Apollon. On croit rêver.
Ce qui est jugé est en fait ce point de droit : s’il savait qu’elles étaient prostituées il peut être reconnu proxénète ; s’il ne le savait pas il n’y a pas de crime pénal et il sera innocenté. La morale n’a que peu d’importance dans cette affaire.
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