Une coalition hétéroclite contre la Libye

Sarko l’agité part en guerre contre la Lybie à qui il avait essayé il y a trois ans de vendre des centrales nucléaires et des avions de combat Rafale ! Il n’y a que les idiots qui ne changent pas d’avis, on ne va pas le lui reprocher. Tel le bouclier fiscal qui va bientôt être immolé sur l’autel de la préparation des élections présidentielles 2012, la France a pris la tête des va-t-en-guerre contre le cinglé des Syrtes pour essayer de se faire pardonner ses errements en Tunisie.

Le monde occidental se prépare à régler ses comptes avec Kadhafi qui lui a fait avaler tant de couleuvres depuis 42 ans, fait exploser des avions civils et des discothèques, financé des actions terroristes de-ci de-là, envahi le Tchad, pris des otages au hasard de ses humeurs et produit parmi les plus grandes clowneries de la diplomatie mondiale de tous les temps. Il n’est pas sûr que l’affaire soit réglée aussi rapidement que ne le prévoient les experts… Même si elle l’était, a priori personne n’a du bien prendre le temps de réfléchir à ce qui se passera dans ce pays si son guide venait à s’incliner. On peut anticiper sans grands risques de se tromper un joyeux boxon.

Bien sûr le cessez-le-feu annoncé hier par le ministre libyen des affaires étrangères n’a pas été respecté et l’armée aurait commencé à investir Benghazi où la reprise du pouvoir risque d’être sanglante.

Une armada hétéroclite est en train de se mettre en place. Les journalistes franchouillards ont ressorti consultants militaires et logos clignotants. Ils parlent de nos Rafale et de nos Mirage comme si c’étaient leurs bébés. C’est touchant.

Bernard Henry-Levy prend la tête de la croisade intellectuelle contre le cinglé des Syrtes. Ce qui est le plus curieux avec ce philosophe des plateaux télé c’est (i) sa coupe de cheveux et (ii) ses cols de chemise. Il présente des espèces de mèches grises qui tiennent à l’horizontale et qu’il doit laquer plusieurs fois par jour pour réaliser un tel exploit contre les lois de la gravité. Ensuite ses incroyables cols de chemise à mi-chemin entre un chemiser Chanel et une liquette de clergyman. Mais où va-t-il acheter de tels vêtements ?