La presse des cancans s’émeut que la France ne prenne pas fermement position en faveur de la démocratie en Tunisie. Les mêmes critiquaient il y a 8 jours les prises de position de la même France en faveur d’Alassane et de la démocratie en Côte d’Ivoire.
Dans un cas comme dans l’autre l’ancienne puissance coloniale devrait s’imposer un devoir de réserve car de toute façon ce qu’un ministre parisien peut dire n’a absolument aucune influence politique sur les évènements locaux. Au pire cela peut déclencher des réactions populaires négatives (là-bas comme à Paris où habite une forte communauté tunisienne ou franco-tunisienne), au mieux cela n’a pas d’effet. Donc réserve et discrétion doivent être les deux mamelles guidant les déclarations françaises. Dans quelques mois le contribuable français annulera de la dette tunisienne, ce sera notre participation à l’évolution démocratique tunisienne.