Un professeur d’histoire et géographie à Conflans-Sainte-Honorine en région parisienne a été assassiné par un terroriste islamique ce vendredi 16 octobre. Il a été tué à coups de couteau et décapité. La tête mutilée a ensuite été photographiée et diffusée sur les réseaux dits sociaux accompagnée d’un message de revendication plutôt « fleuri ».
L’assassin qui était resté dans le quartier de son méfait a ensuite été tué par la police après les sommations d’usage. Les premiers résultats de l’enquête qui débute montrent qu’il s’agirait d’un réfugié russe d’origine tchétchène (république russe à majorité musulmane). Son geste aurait été provoqué par un cours d’éducation civique sur la liberté d’expression animé par la victime.
L’enseignement était le dernier pilier de la République non encore ensanglanté par le terrorisme religieux en France, après la presse, la culture, la police et l’armée. Voilà qui est désormais fait et jette un froid dans l’univers de l’éducation.
Un rassemblement-hommage est organisé dans différentes villes françaises, dont un Place de la République à Paris cette après-midi à 15h où le chroniqueur arrive en retard. 75 minutes après l’heure du rendez-vous, les ministres sont déjà repartis toutes sirènes hurlantes, les participants quittent progressivement la place sur laquelle ne restent que les baraques à kebab et les odeurs de merguez. Le monument est cerné par des barnums pavoisés de drapeaux algériens et amazighs (berbère) sous lesquels des militants politiques critiquent le pouvoir d’Alger. Un peu plus loin, un autre barnum est dédié à la contestation du pouvoir comoriens, le commentaire étant diffusé en anglais.
Un rassemblement place de la République motivé par un hommage à un enseignant tué par le terrorisme islamique qui se transforme rapidement en une espèce de fête de quartier dédiée à la cuisine moyen-orientale et à la contestation des pouvoirs en place dans les anciennes colonies françaises… pas sûr que cela ne serve vraiment le but recherché !
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