La Grèce n’a plus de sous et revient lentement à la réalité. On ne peut pas taper indéfiniment sur la main qui signe le chèque, c’est un vieux principe de la finance internationale. En l’occurrence pour sa fin de mois de mars le Trésor grec a besoin des fonds de l’aide européenne et pour ce faire, son gouvernement signe une lettre d’engagements de six pages dans laquelle il ravale ses annonces démagogiques et non financées pour accepter de lister les réformes nécessaires à la poursuite du redressement grec. Grosso-modo, il change l’ordre desdites réformes tel qu’il avait été établi par le précédent gouvernement. Il s’agit surtout de fiscalité car il est difficile de faire vivre un Etat sans recette. L’augmentation du salaire minimum est évoquée mais sans trop de détail ni d’annonce chiffrée.
Tout le monde sauve l’honneur pour le moment, le contribuable européen paye et on repousse la cessation des paiements de quelques mois. D’ici là, on se retrouvera entre gens raisonnables et on essaiera de faire avancer le sujet avec un peu plus de sérieux et moins de lumière médiatique.
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