Les accusés corses au procès en appel du meurtre du préfet Erignac changent de version comme de cagoule. Ils s’accusent les uns les autres, se renient, se dénient, se nullifient. Ils sont malins, ils jouent avec le système et en tirent les ficelles devant un tribunal ébahi et Madame Erignac dépitée. Les avocats (corses généralement) se lancent dans des tirades sans fin sur les atteintes à la démocratie, se disent victimes de la raison d’Etat. Les journalistes à sensation présentent comme un coup de théâtre le fait qu’Alessandri s’accuse du crime alors qu’il ne fait que renouveler sa position de 2004. Pendant ce temps le comité de soutien de Colonna vend des T-shirts sur un site web Yvan Colonna. Tout ceci n’est guère brillant.