Et l’incroyable accumulation de richesses et d’œuvres d’art se poursuit, cette fois-ci dans la Cité du Vatican. Les œuvres de Raphaëlle et de Michel-Ange, au-dessus des autres bien sûr, mais ce sont des siècles d’art occidental qui se déroulent sous les yeux des visiteurs pour finir en apothéose avec la chapelle Sixtine, dédiée à l’Assomption de Marie : plafonds peints durant trois ans par le seul Michel-Ange, ancien et nouveau testaments sur les murs de côté, le jugement dernier sur le mur du fond et une incroyable fresque au plafond représentant les étapes de la Genèse.
Devant une telle accumulation de richesses, on doit aussi se souvenir qu’elles ont été extorquées à la sueur du front des chrétiens qui ont financé un Vatican dont les membres n’eurent pas toujours une attitude très compatible avec le message de la Bible. On apprend d’ailleurs, au hasard des déambulations dans les galeries, que les pièces où les papes Borgia et leurs affidés commirent leurs forfaits furent fermées et interdites à toute visite durant des décennies. C’est ce bon pape Paul VI qui les a rouvertes.
Autrefois les citoyens payaient leurs impôts aux seigneurs et à l’Eglise. Ils payent désormais uniquement l’Etat avec éventuellement une redistribution ensuite de l’Etat vers l’Eglise comme en Allemagne par exemple. L’Eglise catholique est allée aussi vers un peu plus de frugalité dans ses modes de vie mais reste assise sur une montagne d’actifs de grande valeur.
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Voir aussi : Rome