L’armistice du 11 novembre 1918 met fin au carnage

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Le 17 novembre 1918, le capitaine Jacques M. écrivait à sa mère, six jours après l’armistice mettant fin à la guerre contre les « Boches ». Blessé dans la Somme, puis soigné, il avait été renvoyé au front dans l’armée de l’air comme « mitrailleur-observateur » (à cette époque il n’existait pas d’armée de l’air en tant que telle mais les avions et leurs effectifs étaient rattachés à l’armée de terre).

En novembre 1918, il a participé à la victoire de la France, a sauvé sa peau et s’apprête à rentrer chez lui après avoir vécu ce carnage que fut la première guerre mondiale qui marqua le début de la décadence européenne dont le continent ne s’est jamais relevé.

L’allemagne en bas, notre chère Patrie victorieuse à jamais et la fierté d’avoir combattu pour ce triomphe…

L’Allemagne sans majuscule et Patrie avec !

On est un soldat et un fils, et le même éclair de noblesse unit la troupe et ses chefs…

Jacques a retrouvé sa mère et les siens, a fondé une famille, eu trois enfants et quatre petits-enfants, a intégré les réseaux de résistance durant la deuxième guerre mondiale, à nouveau contre les « Boches », fut multi-décoré par la République et s’est éteint en 1970 après une vie ravagée par ces deux conflits sauvages.

Capitaine Jacques M