Le mouvement du néo-romantisme est présenté par le musée Marmottan comme l’un des premiers mouvements post-modernes fondé sur la remise en cause de l’abstraction et sur le retour à la figure. L’exposition démarre sur un Picasso qui inspira les néo-romantiques qui cherchèrent aussi à s’en démarquer. Datant de la première moitié du XXème siècle les œuvres prennent parfois un aspect fantasmagorique pas toujours aisé à décrypter. Quelques paysages aux couleurs claires et naturelles paraissent un peu incongrus au milieu de tableaux sombres et excentriques. Ce sont encore les jamais sourire mais ils nous ramènent à leur époque.
Ce petit monde parisien néo-romantique réunissait des artistes « russes blancs » émigrés de la révolution bolchévique, des anglo-saxons et tous semblaient beaucoup faire la fête où se retrouvaient Jean Cocteau, Gertrude Stein, Julien Green, Max Jacob.
Comme nous sommes au musée Monet le visiteur descend ensuite au sous-sol où est exposée la superbe collection permanente de tableaux de Claude Monet, histoire de se réconcilier avec la couleur et la peinture plus classique produite par l’un des géants de l’impressionnisme.