Les très brillants « Chœur & Orchestre symphonique de Paris » dirigés par Xavier Ricour ont investi ce soir l’Eglise de la Sainte-Trinité, place d’Estienne d’Orves dans le XIXe arrondissement parisien, pour une représentation du requiem de Gabriel Fauré (1845-1924), composé dans les dernières années du XIXe siècle, pièce intemporelle pour les défunts, jouée ici avec orchestre et deux solistes, dans une église entièrement rénovée à l’intérieur alors que les échafaudages défigurent toujours la façade.
La seconde œuvre est chantée en polonais puisque son compositeur, Karol Szymanowski (1882-1937) est polonais, né dans l’empire russe. C’est un Stabat Mater, écrit en 1925-1926. Une musique plus contemporaine, qui titille parfois les oreilles. L’un des solistes est un contre-ténor qui remplace la soprano pour laquelle la pièce a été écrite. Impressionnant !
D’un requiem au stabat-mater, l’ambiance est plutôt morbide ce soir. Heureusement, la « danse sacrée » et la « danse profane » de Debussy viennent égayer l’atmosphère avec un magnifique jeu de harpe.