Mali, Burkina Faso et Niger quittent l’organisation de la Francophonie

Les trois pays sahéliens membres de la Confédération des Etats du Sahel (AES) annoncent leur sortie de la l’Organisation internationale de la francophonie (OIF). Il s’agit du Mali, du Burkina Faso et du Niger, trois pays qui ont pour caractéristique commune d’avoir rompu leur coopération civile et militaire avec la France pour se tourner vers la Russie. C’est une bonne décision de leur part et le maintien de leur présence dans la Francophonie n’avait plus beaucoup de sens dans le contexte des relations sévèrement détériorées entre Paris et ses trois anciennes colonies. Il vaut mieux laisser les choses décanter et en reparler dans 150 ans. Notons que le communiqué de l’AES est rédigé en… français !

D’ailleurs il n’est pas sûr que ce « machin » multilatéral soit très utile ni pour la France ni pour les autres pays membres. L’organisation accueille maintenant des pays non-francophones comme la Bulgarie, le Cap Vert, Chypre, l’Egypte, la Grèce, le Ghana, etc. Certains Etats membres comme le Togo et le Ghana adhèrent en parallèle au Commonwealth, entre l’anglais et le français leur cœur balance !

Certes, on doit bien trouver quelques universitaires qui parlent encore français au Caire ou à Nicosie mais la très grande majorité de ces populations ne parlent pas un mot de français et il fort peu probable qu’elles s’intéressent un jour à la langue de Molière dans un avenir prévisible.

Le budget de l’OIF 2025 est de 69 millions d’euros. Il est à craindre que la France ne soit le premier contributeur.