Dieu et la Raison

La religion est synonyme de toutes les arriérations humaines, le déclencheur de toutes les régressions de la pensée, l’origine des plus grands cataclysmes de notre Humanité. Nous en avons la confirmation hélas tous les jours. Au Proche-Orient des barbus s’affrontent à des intégriste à papillotes et se balancent des missiles sur la tête qui tombent au passage sur des écoles, et tout ça parce que Moïse, ou Jésus, ou Jehova, ou on ne sait plus qui a arrêté la mer rouge et multiplié les pains en marchant sur l’eau. Les uns font appel à 2000 ans d’Histoire pour justifier leur présence sur cette terre, les autres s’en sont fait expulser en 1948 et s’en plaignent, tous dégainent leurs armes pour s’imposer et tous y échouent depuis des décennies. C’est ainsi. On a vu ça des deux côtés du Rhin pendant deux siècles. On a besoin de raison et d’intelligence alors qu’il n’y a conviction et déraison.

Un illuminé turc veut proscrire le rire des filles au motif qu’il attise la sexualité des hommes. Des extrémistes pakistanais massacrent le personnel médical qui vaccine les enfants contre la polio, car le vaccin est un produit de l’occident décadent. Des barbus de l’Etat Islamique au Levant chassent les chrétiens du nord de l’Irak, etc. La liste des régressions est sans fin.

Pour lutter contre l’intégrisme religieux il faut de l’éducation et du développement. A quelques exceptions cela fonctionne bien : l’arriération religieuse recule devant la croissance économique. C’est ainsi que nos sociétés européennes sont progressivement passées de la Bible au Code civil, et grand bien leur en fut. L’immaculée conception n’est pas compatible avec Descartes.