Fusion enre égaux pour gogos

Rigolo : encore un coup de massue apporté au concept de fusion entre égaux. Les derniers chevaliers blancs de cette escroquerie intellectuelle furent les groupes de réclame Publicis et Omnicom. Les deux impétrants ont braillé en juillet 2013 leur beau projet de fusionner leurs business sur une base de stricte égalité, à grand renfort d’embrassades, de bouteilles de champagne et de déclarations oiseuses dans les médias économico-mondains sur l’avenir brillant qui les attendait.

Dix mois plus tard les deux flamboyants pédégés baissent casaques et reconnaissent qu’ils n’ont pas réussi à s’entendre sur le partage du pouvoir du nouvel ensemble. Chacun continuera à vivre sa vie. Les deux piteux tentent de faire croire qu’ils feront aussi bien sans l’autre. Cela n’engage que ceux qui les croient.

Au-delà de ce vaudeville de peu d’importance, il est tout de même encore étonnant que des cadors de ce niveau, sans parler de la cohorte de leurs administrateurs, analystes, journalistes et autres vibrionnant acteurs des marchés, continuent à donner quelle que foi que ce soit à ce concept de fusion entre égaux. Cela n’a jamais marché et ne marchera pas cette fois non plus. Quand on prend deux ensembles pour en faire une seul on passe de deux chefs à un seul, il n’y a pas d’autre issue. Il faut donc que l’un des deux s’incline.

Les plus malins expliquent qu’ils font une fusion entre égaux mais derrière font l’inverse. On se demande vraiment si nos deux piteux ont pu croire une seconde qu’ils allaient mettre en œuvre une telle fusion ? C’est peu probable… il doit y avoir des choses qui nous échappent dans cette affaire !