L’opinion publique éphémère

La presse et la politicaille glosent sur la baisse de popularité de notre hyper-agité du ciboulot, le président Sarkozy. Pas un mot pour souligner l’éphémère de l’opinion publique, pas plus pour rappeler qu’en mars 1944 le peuple de Paris chantait Maréchal Nous Voilà pour accueillir Pétain dans les rues de la capitale alors que quatre mois plus tard la même opinion publique acclamera de Gaulle comme libérateur de la Nation. Ephémère, on vous dit, éphémère. L’électeur a la mémoire aussi courte que la vue de l’analyste géopoliticien mondain qui n’aime rien tant que conjecturer sur l’inutile.