Un mariage annulé par la justice française entre deux citoyens de religion musulmane car la femme n’aurait pas été vierge malgré ce qu’elle aurait affirmé avant ladite union. Il n’est pas besoin d’insister sur le grotesque d’une telle décision basée sur le Code Napoléon, de son iniquité par rapport aux lois de l’Humanité.
Mais en termes de procédure il semble qu’une telle décision devrait s’appuyer sur une preuve, qu’elle peut-elle en la matière ? Comment peut-on prouver que la mariée n’était pas vierge ? Même si l’impétrante l’admet, on a déjà vu des non-coupables s’accuser de crime qu’ils n’avaient pas commis. On a vraiment l’impression de marcher sur la tête dans cette affaire. On pressent qu’un juge a pris sur lui de semer la zizanie en déployant un juridisme de circonstance, en dévoyant le Code Civil français.